Ceci est une histoire vraie : Amandine, après quelques années à son poste, souhaitait changer d’entreprise. Elle répondait à de nombreuses annonces, mais sans succès. Il faut dire qu’Amandine n’avait pas le niveau de diplôme habituellement demandé pour le genre de poste qu’elle recherchait.
A l’occasion d’un bilan de compétences, elle a découvert le dispositif de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Elle a analysé ses compétences et les a comparées à plusieurs référentiels de diplôme afin de vérifier quelle serait la meilleure adéquation entre son expérience variée et la certification envisagée.
En effet, la certification peut être un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle. Cette certification doit être inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles.
Amandine s’est renseignée aussi sur la validité du diplôme obtenu. Sa conseillère l’a rassurée : les diplômes obtenus par la validation des acquis de l’expérience ont exactement la même valeur que ceux obtenus d’autres façons : en formation initiale, en apprentissage, en formation continue. Ce ne sont que les modalités d’obtention qui changent. Les employeurs ne s’y trompent pas !
Elle a donc travaillé et réalisé son livret de VAE et l’a présenté devant un jury.
En parallèle, elle poursuivait sa recherche d’emploi en mentionnant sa démarche de VAE. Le travail de prise de conscience et de rédaction de ses compétences lui a donné confiance en elle et lui a permis de mieux présenter ce qu’elle savait faire, lors des entretiens d’embauche qu’elle décrochait désormais.
Et le jour même où elle a appris qu’elle avait obtenu son diplôme, une entreprise lui a confirmé son embauche !
Remerciements à Sophie Huynen, du cabinet SOPHIE HUYNEN CONSEIL pour la rédaction de cet article.
