VAE : devenez Éducateur Jeunes Enfants (EJE)

6 novembre 2015


Educateur Jeunes Enfants par la VAE

Le monde de l’enfance vous passionne et en particulier les petits de 0 à 7 ans ? Vous avez le sens de l’observation, vous êtes patient(e) et créatif ? Et si vous deveniez Éducateur Jeunes Enfants (EJE) par la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ?

Éducateur jeunes enfants, un métier qui recrute

Ce professionnel, spécialiste de l’éveil, offre un cocon pour favoriser le développement et l’épanouissement des enfants en l’absence de leurs parents. L’éducateur de jeunes enfants (EJE) organise des jeux et des activités pour stimuler ses capacités intellectuelles, psychomotrices et sociales. Il veille donc au développement harmonieux de l’enfant.

Bonne nouvelle en ces temps de crise économique, selon une enquête menée par l’AFORTS (Association française des organismes de formation et de recherche en travail social), plus de 90 % des EJE trouvent un emploi avant six mois !

On recense près de 20 000 EJE, dont 60 % exercent dans les municipalités, les autres se répartissant dans les hôpitaux et les différentes associations au service de l’enfance et de la parentalité.

Devenir éducateur jeunes enfants (EJE)

Le diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE) se prépare en 3 ans, après concours, dans une des 24 écoles agréées. Il faut être titulaire soit du baccalauréat, soit du diplôme d’auxiliaire de puériculture, d’auxiliaire de vie sociale, d’aide médico-psychologique, ou du CAP petite enfance, à condition d’avoir exercé pendant 3 ans dans le champ de la petite enfance.

Après quelques années d’expérience et une formation complémentaire, l’EJE peut diriger une halte-garderie, une crèche, un jardin d’enfants ou un service éducatif. En poursuivant des études supérieures, il peut devenir chef de service ou directeur d’un établissement social ou médico-social. Les possibilités d’évolutions sont donc possibles et nombreuses ! Quant à la rémunération, elle varie de 1 400 € en début de carrière à 2 400 € en fin de carrière.

 

Remerciements à Garance Yverneau, du cabinet 5A CONSEIL pour la rédaction de cet article.

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